Plusieurs raisons amènent un salarié à décider de quitter son travail. Mais aussi simple que cela puisse paraître, la démission peut causer le problème de non-paiement des indemnités et allocations au chômage. Il urge donc de savoir comment se faire licencier intelligemment.
Comment se faire licencier : les différents types de licenciement
Pour des raisons précises, tout employeur peut décider de licencier un salarié. Lorsque ce dernier est en CDI par exemple, il peut se confronter à un licenciement économique ou à un licenciement pour faute.
En effet, dans le cas d’un licenciement économique, cela signifie que l’entreprise est en difficulté. L’entreprise est exposée dans ce cas à des difficultés externes au salarié.
Quant au licenciement pour faute, il concerne les agissements du salarié qui sont susceptibles de causer la rupture de son contrat. Parmi ces fautes, il y a l’insuffisance professionnelle, l’entente non cordiale ou une absence trop longue. Il en est de même pour les actes qui portent préjudice au bon fonctionnement de l’entreprise et de surcroit qui sont posés pour nuire.
Se faire licencier en quelques jours : les attitudes à tenir
Retard et abandon de poste : deux motifs de licenciement
La façon la plus simple pour rompre son contrat est d’abandonner son poste. Cela veut dire que vous cessez volontairement de vous présenter au travail sans aucun avertissement ou permission. Lorsque cette faute simple se répètera dans le temps, vous serez licencié par votre employeur.
De plus, vous pouvez également décider de cumuler plusieurs fautes simples, ajouter des retards répétés à des absences non justifiées au poste accélèrera les choses. Ainsi, à l’opposé du retard occasionnel, le retard répété est une manière de ne pas respecter l’horaire collectif. Puisque cette attitude désorganise la bonne marche des activités au sein de l’entreprise, vous serez licencié pour faute grave.
Comment se faire licencier pour faute grave
Tenir des propos peu respectueux ou, à la limite, injurieux est aussi un motif de licenciement. Dans ce cas, on parle de licenciement pour faute grave ou lourde. C’est donc une autre manière de savoir comment se faire licencier.
En effet, prononcer par exemple le terme ‘’connard’’ à l’encontre d’un collègue, d’un client ou d’un supérieur hiérarchique au travail est une faute grave. Vous serez alors traduit en conseil disciplinaire et cela pourrait à coup sûr aboutir à la rupture de votre contrat.
Comment se faire licencier et toucher les indemnités puis le chômage ?
La rupture conventionnelle
Plusieurs voies s’offrent à l’employé qui désire mettre fin à son contrat. D’abord, il peut procéder par une rupture conventionnelle. C’est un licenciement à l’amiable qui vient d’un agrément entre salarié et employeur. Généralement, la rupture conventionnelle ne peut pas s’appliquer aux fonctionnaires de l’Etat, mais elle reste bien possible dans des cas spécifiques.
Lorsque les deux parties conviennent de la rupture conventionnelle, elle est effective eu bout de trois étapes. Un entretien est organisé au préalable. Ensuite, une convention de rupture est tenue et enfin, intervient l’homologation de la rupture de contrat.
Comment se faire licencier : Cas des licenciements pour faute simple
Même si cet article ne vise pas à vous inciter à adopter l’un des comportements fautifs cités pour vous faire licencier, vous devrez savoir que l’obtention des indemnités de licenciement n’est pas une garantie en cas de licenciement.
Selon la gravité de la faute qui conduit à votre licenciement, vous pouvez toucher ou non les indemnités. La voie de licenciement garantit le droit au chômage. Mais en cas de faute grave ou lourde, aucun préavis ne sera effectué et vous n’aurez donc pas la chance de prétendre à l’indemnité compensatrice de préavis.
Pis, en cas de faute grave ou lourde, toute votre carrière professionnelle est mise en jeu. Votre réputation sera entachée et votre prochain employeur, en recourant à vos références auprès de votre ancien patron, pourrait décider de ne pas vous embaucher.
Cas d’une démission
A l’opposé de la rupture conventionnelle, la démission est entièrement à l’actif du salarié. Cette voie de rupture de contrat ne rassure pas. En effet, elle ne garantit pas de toucher le chômage.
Toutefois, lorsque vous nourrissez un projet de reconversion professionnelle (création d’entreprise, reprise d’une entreprise), vous pourrez bénéficier des allocations chômage tant que vous remplissez certaines conditions.
L’abandon de poste
Malgré certaines idées reçues, l’abandon de poste reste une option très utilisée dans le monde du travail. Si certains experts n’hésitent pas à véhiculer l’idée qu’abandonner son poste est le moyen le plus sûr pour se faire licencier, le succès n’est pas garanti pour autant. Quand on parle d’abandon de poste, on sous-entend de ne plus se présenter sur votre lieu de travail sans justificatif, ni raison valable. Ce qui pourrait s’apparenter à un licenciement pour faute simple. Sauf que la subtilité est ailleurs. En effet, pour que l’abandon de poste soit justifié, il doit se répéter dans le temps.
Afin de gagner du temps et de la visibilité sur votre procédure de licenciement, il est fortement conseillé de prendre contact avec un délégué syndical. Que cela soit sous forme de conseils ou de procédure à entamer, ces derniers sont au service des travailleurs et peuvent vous aider à définir la meilleure stratégie pour obtenir un licenciement. Attention toutefois, un licenciement n’est pas anodin dans une carrière professionnelle. Dans certains cas, il peut pénaliser certains candidats dans leurs recherches d’emploi. Voilà pourquoi il vaut mieux prendre toutes ses précautions avant de se jeter à l’eau…